Un peu d’Histoire :

Tout commence à Paris, Quai de la Rapée, avec une toile, la fameuse toile METTEZ, indestructible et imperméable, avec laquelle sont, dès 1847, confectionnées puis vendues ou louées, place de l’Hôtel de Ville, des bâches, caparaçons et couvertures à usage agricole (pour protéger bétail, récoltes, charrettes, chevaux ou serres), des tentes foraines et militaires, des articles pour la marine et des vêtements de travail destinés aux pêcheurs, cultivateurs, jardiniers, charretiers, mariniers et autres mineurs.

Avec le passage du cheval de trait au cheval vapeur METTEZ va, dès la fin du 19ème siècle, se spécialiser dans l’équipement et les fournitures de toile pour l’automobile : capotes et bâches pour voitures et camions, housses de protection pour les malles, pneus et lanternes, imperméables et « pare poussière » pour les chauffeurs et leurs passagers.

A l’époque, il confectionne également des toiles enduites pour les ailes des premiers aéroplanes. Avec le développement des bains de mer et l’avènement des vacances (les premiers congés payés datent de 1936) apparaissent les tentes de camping et de plage. METTEZ entre alors dans l’ère des loisirs. Issue du vêtement de travail, la ligne de vêtements de chasse se développe considérablement avec paletots, pèlerines, manteaux, vestes, gilets et blouses de rabatteurs, tous confectionnés dans la fameuse et véritable « Toile Mettez », en lin ou coton.

Fidèle à la tradition, METTEZ propose encore aujourd’hui une gamme de vêtements pour la chasse et la détente, vêtements fabriqués artisanalement en petites séries et vendus en exclusivité dans la boutique du 12 boulevard Malesherbes, de 1986 à 2020, à Paris dans le 8ème arrondissement.

Depuis 1970 :

Dans les années 70, alors que le cœur de la mode bat pour l’Angleterre et les Italiens, Alain Frances décide d’adapter pour les Parisiens les vestes à col officier et martingale portées en Autriche et qui font partie du « tracht » comme disent les Allemands, la tenue folklorique traditionnelle (toujours portée aujourd’hui). L'homme avait déjà converti à la ville le loden, ce long manteau vert forêt initialement en laine bouillie, vestige du chic de l’empire austro-hongrois.

Aujourd’hui, Mettez propose plus de quarante versions de ces vestes autrichiennes (en velours côtelé, palatine, tweed, flanelle, lin, etc.) issues des spécialistes autrichiens Schneiders, Steinbock et Habsburg. Une sélection unique.

Alain Frances s'est aussi rendu outre-Manche pour nourrir le style intemporel de sa mai- son avec un sportswear britannique si cher au bon vieux Edouard VII. Le vrai trench-coat anglais à manches raglan Grenfell, si rustique et si chic, côtoie les vestes en tweed made in Scotland dont on rêve de se blottir en automne. Plus loin, des chemises à motifs tattersall de Viyella ou l'authentique manteau de chasse, la « field coat » de Chrysalis. Là, le mur des pulls écossais 100 % lambswool de William Lockie dans une vaste palette de couleurs.

La couleur, chez Mettez, c’est sacré ! Elle est omniprésente, toujours plus lumineuse, et reflétant la palette chromatique de la nature. Autant dire qu'ici, on oublie les costumes gris ! Il n’y a qu’à voir les pantalons en tartan ou ceux en velours de Bernard Zins : rouge cerise, jaune poussin, violet, vert bouteille... Un remède contre l’ennui ! La maison fait aussi appel à l’Italie pour ses cravates tricot et ascot aux mille bestiaires ainsi que pour ses pulls en laine mérinos.

Enfin, il n’y a que chez Mettez que l’on trouve certains trésors comme des knickers en peau ou la « Saint-Hubert », cette veste de chasse dotée d'une pèlerine amovible en coton et lin. Le tissu est exclusif à la maison et gonfle au contact de la pluie. « Nous allons là où le produit est le mieux conçu », insiste Pierre Sabouret, le jeune et dynamique directeur de la maison.

2020 : La nouvelle boutique au n° 9

Depuis la place de la Madeleine, on peut voir les couleurs champêtres de ses grandes vitrines rayonner et l’allure chic de l’homme à la cape, le logo de la maison, qui figure de part et d’autre de l’entrée. Les amoureux de l’art de vivre à la campagne ne vont pas être déçus. Monsieur peut venir avec Madame sans craindre de se perdre dans les dédales de lodens et autres vestes autrichiennes. C’est simple : à droite, l’homme et à gauche, la femme. Chacun son terrain de jeu et ses cabines d’essayage tapissées de tweed mais avec la possibilité de communiquer entre les deux espaces.

Derrière le comptoir central en bois où des cibles autrichiennes suspendues donnent le ton, une salle de chasse reconsti- tuée avec ses trophées, bois de cerf et autres gravures. C’est ici, sous la lumière claire d’une verrière, que la maison présente ses chapeaux ainsi que sa maroquinerie, sacs de battue, gibecières, thermos, trépieds, poches à cartouches, le tout signé du Français Alexandre Mareuil et de l’Anglais Croots.

Dans ce nouveau lieu chaleureux, les habitués ne seront pas dépaysés. Ils y retrouveront tout ce qui fait Mettez : l’authenticité, la tradition et la culture. Surtout, ils accéderont à ce sportswear chic à l’accent autrichien qu’on ne trouve nulle part ailleurs.

C’est un événement, on ne déménage que tous les 35 ans ! » lance fièrement Alain Frances, le maître des lieux, depuis le hall d’accueil de sa nouvelle boutique Mettez.

En 2020, après avoir occupé successivement les numéros 16, 18 et 12, voilà qu’elle change de trottoir et s’installe au numéro 9. « Cette nouvelle boutique s’accompagne d ’une montée en gamme. Si nous sommes, comme toujours, très vigilants dans notre sélection, tous nos produits viennent d’Europe et sont fabriqués dans les plus belles matières».

Sous l’impulsion de Pierre Sabouret, et celle de Simon Frances, le neveu d’Alain, Mettez est récemment passé à l’ère du digital avec un nouvel e-shop flambant neuf proposant tous les classiques de la maison.

Une bonne nouvelle même si rien ne vaut un petit tour au 9 boulevard Malesherbes !

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