Cap sur l'Autriche
Lorsqu’en 1964 METTEZ est repris par Elie Jacques Francès, son activité principale est presque exclusivement axée sur l’univers de la chasse.
C’est à cette époque que les premiers manteaux « LODEN » et plus précisément le modèle « Hubertus », spécialement conçu pour la chasse grâce à ses ouvertures sous le bras et son pli creux, viennent compléter la gamme traditionnelle.
Importé d’Autriche et, à l’origine, vendu presque exclusivement aux chasseurs dans sa version verte, ce manteau va être à l’origine d’un des phénomènes de mode les plus importants des années 70 et 80
L’arrivée des coloris « ville » (beige, gris et marine) et des modèles destinés à la clientèle féminine vont en effet donner au « Loden » ses lettres de noblesse dans l’univers du vêtement.
En pleine « folie du Loden » (METTEZ en vendra jusqu’a 4 000 pièces par saison !), Alain Francès, qui a succédé à son père décédé en 1970, décide d’infléchir l’image de METTEZ en privilégiant la diffusion d’autres produits « authentiques ».
A l’occasion d’un premier voyage à Salzburg, en 1975, il découvre l’existence, d’un patrimoine vestimentaire populaire qui va bien au-delà d’un « folklore » pittoresque et suranné. Une véritable tradition encore peu exploitée en dehors de l’Autriche.
Avec les « Walkjânkers »(vestes de laine bouillie et teinte artisanalement), les pulls et chemises brodés à la main, les articles en « laine foulée » et le style« tracht »... le succès est immédiat.
Et METTEZ s’impose dès lors comme le spécialiste incontesté du style autrichien, une valeur sûre et " indémodables".